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Tuesday, February 12, 2008

Something I like about the French

well, it's not much, preferring as I do Stilton and beer to camembert and wine, but

the Froggies do have a knack for making interesting political slogans and buzzwords. They have a talent for summing up entire cultural phenomena in little bitty pithy expressions.

I think I'm going to use the term "soixante-huitards" quite a bit from now on.

Equally amusing I thought was the auto-translated version of the Wiki entry on it:

Soixante-huitard
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Un soixante-huitard est un individu désigné ainsi en regard à sa participation aux Événements de Mai 1968, ou même simplement par ses idées apparentées à celles qui ont trôné au sein de ces évènements.

Ce terme peut prendre un aspect plus ou moins péjoratif selon les milieux dans lesquels il est utilisé. Dans ce cas d'utilisation, le terme regroupe les idées les plus utopistes qui ont eu cours dans les milieux révolutionnaires, notamment celles s'approchant de l'anarchisme considéré comme anti-progressiste, ou bien celles apparentées à un humanisme vu comme entièrement détaché des réalités de l'humain, animal social.

Face à cette difficulté descriptive, les slogans issus de la période paraissent mieux représentatifs de l'allusion liée au terme.
Article détaillé : Mai 1968 (France)#Quelques slogans soixante-huitards.

* Quelques slogans soixante-huitards représentatifs :
o Ne travaillez jamais.
o Fin de l'université.
o On ne revendiquera rien, on ne demandera rien. On prendra, on occupera.
o Soyez réalistes, demandez l'impossible.
o On achète ton bonheur. Vole-le.
o Le réveil sonne : Première humiliation de la journée !
o Imagine : c'est la guerre et personne n'y va !
o Élections, piège à cons.
o Il est interdit d'interdire
o Sous les pavés, la plage
o Jouissez sans entraves


The list, in the Babelfish translation becomes:

Some slogans sixty-huitards representative:

* Ne travaillez jamais. Never work.
* Fin de l'université. End of the university.
* On ne revendiquera rien, on ne demandera rien. There is no claim, we can ask anything.
* On prendra, on occupera. It will, it will occupy.
* Soyez réalistes, demandez l'impossible. Be realistic, ask for the impossible.
* On achète ton bonheur. We buy your happiness. Vole-le. Vole it.
* Le réveil sonne : Première humiliation de la journée ! The alarm clock rings: First humiliation of the day!
* Imagine : c'est la guerre et personne n'y va ! Imagine: it is war and nobody will!
* Élections, piège à cons. Elections, trap cons.
* Il est interdit d'interdire It is forbidden to forbid
* Sous les pavés, la plage Beneath the cobblestones, the beach
* Jouissez sans entraves Enjoy unhindered

(I'm particularly fond of "vole-it". I hope to vole-it quite a bit when the spring volunteering season comes for the Cheshire Wildlife Trust.)

Ah, echoes from my happy (miserable) hippie childhood. I recall being inculcated from a very early age in these tenets of envy, perpetual griping, and despair. Nice way to live, with every day, no matter how sunny, being enclosed with the black and dripping doctrine of 'what's in it for me?"

This one

"It is forbidden to forbid"

really does encapsulate the entire cultural malaise we have suffered since 1968. It is a perfect non-statement of unreality that is the heart of our modern "liberalism". It is the un-doing, the un-world these people, with varying degrees of conscious intention, seek to bring into un-being.

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